Méthodes géophysiques
1.1 Méthodes passives
1.1.3 La méthode tellurique

Principe:

Il existe des courants électriques naturels dans le sous-sol, dus a des réactions physico-chimiques se produisant en profondeur. C'est au voisinage de certains minéraux (minerais, sulfures de cuivre, pyrite, graphite...), présentant la double propriété d'être bons conducteurs d'électricité et oxydables par les eaux de pluie, que se développent ces courants. (Goguel J., s.d.)

Prenons l’exemple d’une lentille de pyrite: si sa partie profonde (B) se trouve au dessous du niveau hydrostatique, tandis que sa partie supérieure (A), se trouve dans la zone parcourue par les eaux aérées, on obtient un système analogue à un conducteur. Les extrémités sont plongées dans deux électrolytes différents: le gisement forme une pile, dont le pôle positif est B et le pôle négatif est A.
Ce processus est appelé la polarisation spontanée (P.S.). Une carte de potentiel du sol montrera donc des zones négatives, à l’aplomb de tels gisements en voie d’oxydation. L’unité de mesure est le volt (on utilise couramment le millivolt).

Anomalie P.S. au dessus de sulfures massifs, en profil et contours
(Laboratoire de Géophysique et Géostatistique de l'École Polytechnique de Montréal, s.d.)


Méthode:

Pour mesurer les différences de potentiel, 2 électrodes, un câble et un voltmètre suffisent théoriquement; il existe alors deux façons de procéder:



Domaines d'applications:

Cette méthode est utilisée uniquement dans la prospection minière pour la détection de gisements (pyrite, graphite…).



Avantages:



Limites: