Les canons à air ou AIR-GUNS sont des sources pneumatiques,
émettant une bulle d'air à haute pression dans le milieu
marin. Leur pénétration est meilleure que le boomer ou le
sparker car les fréquences émises sont plus basses. En
revanche la précision d'un air gun reste globalement
inférieure à celle des autres canons (sleeve gun, water
gun...) ou des techniques utilisant de plus hautes fréquences
(Sparker, chirp...).
Mise à l'eau d'un air gun.
Principe de fonctionnement:
L'air provenant d'un compresseur haute pression est injecté dans
la chambre haute jusqu'à ce que le piston soit abaissé.
La pression de chargement est d'environ 140 bars. Lorsque les deux
chambres sont pleines (main chambers), le canon est chargé,
prêt à tirer. On envoie l'ordre de mise à feu au
solénoïde qui se déplace en faisant passer de l'air
à haute pression par un conduit latéral en dessous du
piston. Cet air sous pression décolle le piston mobile et le
projette vers le haut. L'air contenu dans la chambre basse est alors
violemment expulsé à l'extérieur par quatre
évents et créer dans l'eau une bulle d'air haute
pression, provoquant l'émission sismique en éclatant.
Pour le réarmement, l'air est admis dans la chambre
supérieure, ramenant le piston en position basse et le cycle
recommence. La qualité des données
récupérées par un air gun sont
altérées par un important phénomène: l'effet bulle.
Principe de l'air gun
Air gun en coupe
Exemples d'utilisation:
Les air guns sont majoritairement utilisé en prospection
pétrolière. Aujourd'hui encore les air gun restent une
des source les plus communes pour la prospection
pétrolière. En effet ils demeurent relativement simple
à mettre à l'eau, fiables dans le temps, et malgré
le problème de l'effet bulle, la résolution des
données est bonne. Les prix sont relativement variables selon la
complexité de l'appareil. Un G GUN 150 de Sercel (modèle
d'air-gun simple) coutera environ 15000$ tandis qu'il faudra compter le
double pour un modèle comme le G Gun parallel cluster.
Le G Gun 150 (à gauche) et le G Gun parallel cluster (à droite)