1.7.2. La résolution longitudinale
La résolution longitudinal est l’écart
minimum entre deux objets ponctuels pour qu’ils soient discernables dans le
sens d’avancement du poisson.
Dans des
conditions normales d’utilisation, le lobe principal s’ouvre de quelques degrés
dans le plan horizontal. Les cycles d’émission du faisceau étant rapprochés, un
objet ponctuel peut être enregistré pendant plusieurs tirs successifs.
Dans ce
cas normal, la distance minimale entre deux points est inférieure à la largeur
du faisceau. Ainsi, deux objets séparés d’une courte distance devront être
définis par deux tirs adjacents pour apparaître distinctement sur l’image.
La
résolution longitudinale dépend donc - de l’angle d’ouverture en gisement du
faisceau
-
de la distance entre l’objet et le poisson
- de la cadence de tir par rapport à la vitesse du sonar
- Variation de la résolution
longitudinale du poisson :
On note Δy la
résolution longitudinale.
a. en fonction de la portée :
Pour un
angle donné la distance objet- poisson augmente du centre de l’image vers les
bordures. La résolution s’affine donc vers le centre de l’image.
Un écartement
plus grand du lobe est donc nécessaire pour des objets plus éloignés.
b. en
fonction de l’angle de gisement :
Lorsque
la distance objet-poisson est constante, plus l’écartement du lobe est faible
plus la résolution longitudinale diminue. Dans ce cas l’écart utile pour
définir deux objets séparés est plus
réduit, la résolution est donc meilleure.
Récapitulatif :
- Plus l’objet est proche du poisson, meilleure
sera la résolution longitudinale
- Plus la distance
qui sépare l’objet du poisson est petite, plus l’ouverture du lobe en gisement
correspond à un petit angle (haute fréquence et faible puissance).
- La résolution
longitudinale se dégrade du centre de l’image vers ses limites latérales.
Une cadence de
tirs rapide en parallèle d’une vitesse de remorquage du poisson plus lente
définit la résolution longitudinale idéale.