Principe
1.Théorie
1.1 Principe
Un sonar latéral
a pour but de constituer des images acoustique en continue et en niveau de
gris détaillées du relief des fonds marins. Il
insonifie à différentes fréquences et perpendiculairement à la route du navire,
une bande constante de 50 à 1000
mètres de largeur en fonction de la profondeur.
Pour cela, un
faisceau sonore étroit est émis avec une incidence rasante. Ce faisceau
intercepte le fond selon une fine bande s'évasant avec la distance. Les rayons
acoustiques parallèles et obliques émis
proviennent de deux transducteurs placés de part et d’autre d’un corps
fuselé remorqué appelé poisson.
Poisson sonar latéral tracté en position de balayage au dessus du fond
C’est en effet,
l’envoi d’impulsions électriques vers les transducteurs qui va engendrer
l’émission d’ondes acoustiques de courtes durées (0,1 ms) et de hautes fréquences.
Ainsi, une zone insonifiée de très faible
dimension est délimitée par le signal émis. Cependant, à sa verticale, le sonar ne reçoit pas
d’information du fond. De 10 à 20ْ à l’aplomb du sonar, un angle aveugle est donc
considéré. Pour cette raison, une zone non insonifiée s’étend au milieu de la
surface insonifiée.
Représentation, au centre, de la zone non insonifiée
Egalement, selon la nature du fond, le signal émis sera
réfléchi vers la surface. Les échos sont alors réceptionnés par les
transducteurs et transmis au navire grâce à un câble élèctroporteur. De cette
façon, le signal acoustique réfléchi est restitué à bord du navire sur des
bandes papiers, sonogrammes ou sur écran (par le biais du système de
numérisation DELPH2) . Ils représentent
la réflectivité du fond le long de la fauchée, et mettent en évidence la
présence d'irrégularité ou de petits obstacles traduit par le signal très
résolvant. Ce signal, enregistré latéralement à la direction d'avancée du sonar
(side-scan sonar) est juxtaposé aux
signaux successifs déjà obtenus par le sonar pendant son avancée, constituant
ainsi, ligne après ligne, une véritable image acoustique du fond.
Cependant, le sonar à balayage latéral n’a pas de pouvoir de pénétration, une bonne
reconnaissance des structures rocheuses et sédimentaire est effectué mais il ne permet pas une
identification précise de la nature des sédiments.
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